Violences urbaines à Limoges: la préfète condamne avec la plus grande fermeté les exactions commises
Cette nuit de nouvelles violences ont éclaté à Limoges, tant dans les quartiers prioritaires de la politique de la ville qu’au centre-ville.
Certains magasins ont été dégradés ou incendiés, voire pillés. Un supermarché a été totalement dévasté par le feu. Plusieurs automobilistes ont été agressés. Les forces de l’ordre ont été l’objet de guets-apens avec jets de projectiles ou de cocktails molotovs.
Une cellule de gestion de crise a été mise en place sous l’autorité de la préfète de la HauteVienne, Fabienne Balussou, et près de 150 policiers et gendarmes sont mobilisés depuis 3 jours pour assurer la protection des personnes et des biens. Un dispositif de déviation a été par ailleurs organisé depuis vendredi soir, entre 21 heures et 4 heures du matin, pour limiter le nombre de véhicules susceptibles d’être l’objet d’agressions et de dégradations en passant sur des points sensibles.
La forces de l’ordre et de secours sont intervenues avec engagement et réactivité pour rétablir l’ordre et la sécurité publique. Ils ont procédé à 14 interpellations.
La préfète remercie les forces de police et de gendarmerie ainsi que les sapeurs-pompiers du SDIS87, qui, en lien avec la police municipale, ont oeuvré toute la nuit pour rétablir le calme.
Ce matin, la préfète s’est rendue au côté du maire de Limoges, Émile Roger Lombertie, à la rencontre des commerçants victimes de degradations, pour les assurer de tout leur soutien en rappelant, pour ce qui la concerne, la forte mobilisation des services de l’Etat et la bonne articulation avec les services de la Ville.
Elle condamne très fermement les agissements inacceptables et préjudiciables commis et appelle une nouvelle fois au retour au calme.