Sécurisation du Val de l'Aurence : déploiement d’une compagnie de CRS

Mis à jour le 03/08/2022

Des sapeurs-pompiers et des policiers ont été la cible de tirs de projectiles dans la nuit du lundi 1er au mardi 2 août alors que les sapeurs-pompiers intervenaient sur un véhicule en feu dans le quartier du Val de l’Aurence sud à Limoges. Les affrontements étant le fait d’une quarantaine de personnes encagoulées au plus fort de l’incident ont duré près de 5 heures. Ces individus ont également mis le feu à deux autres véhicules en empêchant les pompiers d’intervenir.

A la demande de la préfète de la Haute-Vienne, Monsieur Jean-Philippe AURIGNAC, secrétaire général de la préfecture, a tenu ce mardi 2 août un point presse. Il était accompagné de Monsieur Baptiste PORCHER, Procureur de la République, Monsieur Emile Roger LOMBERTIE, maire de Limoges et Monsieur Yannick SALABERT, directeur départemental de la sécurité publique. Ils ont condamné avec la plus grande fermeté ces violences urbaines inacceptables.

de la direction départementale de la sécurité publique dont les effectifs sont déjà déployés dans le quartier, Monsieur Gérald DARMANIN, ministre de l’Intérieur et des Outre-mer, a décidé de mobiliser dès ce soir sur place, 40 agents de la Compagnie républicaine de sécurité (CRS)8. Cette unité est composée d’agents spécialement formés, disponibles 24h/24 et 7j/7, et pouvant être déployés en 15 min dans un rayon de 300 km en cas de troubles grave à l’ordre public et de violences urbaines.

Monsieur AURIGNAC a salué le professionnalisme et l’engagement de la police nationale, de la police municipale et des sapeurs-pompiers qui interviennent dans des conditions particulièrement difficiles. Les attaques portées aux forces de l'ordre sont autant d'attaques portées à la République et aux habitants du quartier du Val de l’Aurence.

En accord avec le maire, une opération d’envergure et de ferme maintien de l’ordre est engagée dès ce soir. Elle a pour objectif de rétablir la sécurité et la tranquillité publiques auxquelles ont droit tous nos concitoyens.